jeudi, avril 18, 2024
parler de ses fantasmes SM
Sexualité SM

Comment parler de ses fantasmes SM à son nouveau partenaire ?

Tout le monde a des fantasmes. Mais la différence réside peut-être dans leur nature. Si pour certains, des poses très classiques suffisent à exciter, pour d’autres, il s’agit de jeux érotiques très originaux. Quoi qu’il en soit, les fantasmes font partie de notre jardin secret, et il est assez difficile de les partager avec notre partenaire, souvent par peur de ses réactions. Alors quand il s’agit de ses fantasmes SM, comment devrait-on procéder pour en parler à un nouveau compagnon ? Que faut-il faire s’il réagit négativement ? Voici nos conseils pour que vous puissiez vous confier à votre moitié sans trop de problèmes.

Comment lui expliquer ses fantasmes SM ?

Il existe trois manières de lui dire, mais vous pouvez suivre le chemin suivant pour lui expliquer en douceur vos fantasmes :

– Allez d’abord dans un magasin SM. Vous pouvez ensemble découvrir les objets liés à la pratique et voir la réaction de votre nouveau partenaire. Après quoi vous saurez s’il faut reculer ou avancer…

– Pensez à lui offrir un guide ou un manuel SM. Il pourra alors découvrir à travers ces livres cette pratique et en connaître davantage sur le sujet pour mieux comprendre votre fantasme. Cette idée l’évitera également de tomber sur des préjugés.

– Et enfin, vous pouvez aussi lui dire comme ça, sur le tas. Si jamais elle prend cela pour une plaisanterie, vous pouvez toujours jouer le coup de l’humour pour éviter le malaise. Puis, retentez le coup un autre jour pour lui faire comprendre que vous étiez sérieux. Utilisez des illustrations issus du hentai ou de la bd porno pour lui montrer ce qui vous excite, souvent 1 image vaut 1000 mots.

Par où commencer pour l’initier au SM ?

Les gens qui n’y connaissent pas grand-chose au SM pensent souvent qu’il s’agit d’une pratique machiavélique, incluant des positions ou des gestes de torture infernaux… Bref, les non-adeptes imaginent tout de suite le pire ! C’est pourquoi, si vous voulez initier votre partenaire au SM, pensez à des alternatives plus soft.

Pour commencer, vous pouvez essayer de bander les yeux de votre compagnon ou de votre soumise sans changer vos pratiques en général. Mais au lieu d’un sens, vous pouvez aussi lui priver d’un membre, par exemple avec des menottes ou des cordes.

Pour la sensation de douleur, certains entament avec la fessée, quelques pincettes ou des petites morsures ou griffures sans faire plus de mal à leur partenaire. Vous pouvez également essayer les jeux de soumission ou de domination. Ce sont des pratiques assez simples, faciles à comprendre et à réaliser et ne nécessitant pas beaucoup de gadgets.

Mais dans tous les cas, parlez de vos limites et de vos fantasmes, car la communication reste très importante en SM.

Et s’il refusait d’essayer ?

Ce qui est très intéressant dans un couple naissant, c’est qu’on commence à découvrir l’autre, à apprendre davantage à son sujet, pour ensuite avancer vers une relation plus stable ou pour tout arrêter si tout va mal. Bien sûr vous avez le choix entre rester et partir. Mais à notre avis, il n’y a aucune raison qui devrait vous pousser à continuer une relation dans laquelle vous ne pouvez pas vous épanouir, surtout sexuellement, d’autant plus que vos fantasmes font partie de ce que vous êtes. C’est un peu comme si vous deviez vous efforcer à devenir quelqu’un d’autre, ce qui est assez dur pour quelqu’un qu’on ne connaît pas encore beaucoup et dont on ignore encore les vraies intentions.

Cependant, si vous pensez qu’il est vrai aussi que les gens changent au fil du temps, et que vous êtes convaincu d’être avec la bonne personne, vous pouvez aussi donner une autre chance à votre relation. Même si avoir révélé le fantasme aura peut-être brisé quelque chose dans votre relation, il est possible de réparer le tort en essayant de renforcer les points communs par exemple. De toute façon, c’est une bonne chose que vous ayez abordé le sujet, car cela vous permet d’avancer dans la bonne direction sans blesser l’autre.

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